
Résumé:
Dans une HLM de banlieue, vivant sur le même palier que ses parents juifs italiens, Alfredo Scali est un loser au grand cœur qui se rêve artiste. Mais pas n’importe lequel ! Alfredo peint « l’inconscient des animaux à travers leurs rêves » : celui des ours bipolaires et des crabes kleptomanes, entre autres... Entouré d’un père soigneur dans un zoo et d’une mère qui prépare inlassablement des pâtisseries, d’une grand-mère foldingue atteinte d’Alzheimer, d’une touriste italienne aussi ensorcelante qu’inaccessible et d’un conseiller Pôle Emploi spécialisé dans les jobs neurasthéniques, sa vie d’artiste pleine de doutes et d’espoirs paraît sans issue. Tout va changer lorsque Alfredo va hériter… de Schmidt, le singe chargé d’assister sa grand-mère. Ce capucin malicieux, dressé pour aider les personnes dépendantes, va bouleverser la vie du héros, ainsi que sa peinture...
Mon avis:
Merci à Netgalley et aux éditions JC Lattès pour cette lecture.
Intriguée par un résumé qui classe ce roman dans des catégories que je ne lis que très peu, j'ai quand même décidé de me lancer. On part donc à la rencontre d'Afredo , et de sa femme peu conventionnelle . Entre le héros, gentil garçon aux rêves de grandes peintures et de gloire, son père soigneur, sa grand-mère à la mémoire flanchante, et Schmidt le capucin savant de cette dernière , une chose est sûre on ne s'ennuie pas.
Une fois passée la première impression qui fait se demander dans quel monde étrange on a bien pu tomber , j'ai été séduite par des personnages , pleins de candeur, qui touchent et font rire parfois bien malgré eux.
Entre chronique de la vie réelle, déboires "Pôle emploi" incarné par le loufoque "Mr Bubard", conte moderne et amour familial , j'ai passé un bon moment .
Car au delà de la littérature sérieuse, dans un paysage littéraire sérieux et parfois morose, cela fait du bien parfois de tomber sur un roman qui certes n'a pas de profondeur, de thématiques très développées, mais qui permet simplement de passer quelques heures de détente, le sourire aux lèvres. Entre tour de banlieue et zoo, on entre sans problème dans la vie de ces personnages, qui ouvrent bien volontiers leurs portes, avec générosité et facilité.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce petit roman rempli bien le job, et si vous cherchez le feel-good de la rentrée de janvier, arrêtez-vous, vous l'avez trouvé.
Ma note: 15/20