Résumé éditeur:
Le crime était une maladie. On a découvert le traitement.
Qu’y a-t-il dans la tête de Franck Corsa, le psychopathe le plus dangereux de France ?
Pour la première fois, grâce aux progrès fulgurants de l’imagerie cérébrale, quelques scientifiques peuvent le savoir. Ils proposent alors un marché au prisonnier : effacer les causes du mal dans son cerveau par une opération chirurgicale jamais tentée à ce jour.
Lorsque Corsa se réveille, il n’est plus le même homme. Bonté, compassion, douleur : toute une gamme de sentiments humains lui est brusquement révélée.
Seul problème : être un homme bon ne faisait pas partie de ses plans.
Mon avis :
Merci à Netgalley et aux éditions Robert Laffont pour cette découverte.
Dans l'Homme qui haissait le bien, Sebastien BOHLER s'attaque à un problème récurrent dans notre société : est-il possible de soigner les pires criminels qui peuplent nos prisons ?
Dans ce polar très rythmé , l'auteur intègre les sciences dans le processus en proposant un traitement neuronal.
J'ai été passionnée d'ailleurs par cet aspect scientifique, qui soulève bien des questions sur l'éthique de telles pratiques. D'autant plus quand l'héroïne, Maria, prend connaissance de la provenance des neurones implantés. Bien décidée à faire éclater un scandale qui entrainera les plus hauts sommets de l'état.
J'ai plutôt apprécié les personnages à l'image de Maria et Vincent, même s'ils manquent un peu de profondeur à mon goût. On passe vite sur certaines failles de leurs passés, c'est bien dommage, car c'est bien le seul point noir de ce polar.
En conclusion, L'homme qui haissait le bien est un polar plaisant, qui pose des questions de société, et nous permet de nous interroger sur la réintégration possible ou non des criminels les plus violents . Je conseille !