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Résumé: 

Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ?
Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.

Mon avis: 

Merci à Netgalley et aux éditions JC Lattès pour cette lecture de la Rentrée Littéraire 2018. Dans "Les fureurs invisibles du coeur", on suit pas à pas , Cyril. Né d'une fille-mère bannie de son village sous la vindicte populaire , ce garçon adopté par un couple hors du commun, va nous mener sur ses traces à travers le 20 eme siècle en Irlande. 

Perdu dans son identité, c'est subissant cette histoire en mouvement, qu'il va partir en quête de qui il est. Amis, amours , famille, Cyril ne va avoir de cesse de chercher dans chaque regard, chaque rencontre, une étincelle qui donnerait un sens à sa vie. Et il va connaître, tous les tourments du siècle. De Dublin, à Amsterdam en passant par New York, l'auteur livre le voile sur la mentalité d'un siècle où seules les convenances semblaient de mises. 

Tour à tour, émouvant et révoltant, ce roman qui tient plus de la fresque que de la simple histoire, est porté par une plume toute britannique maniant lyrisme, grandes envolées, et humour décapant. Servie par une galerie de portraits, que l'on se plait à aimer ou à détester, au final, ce récit porte et interpelle. J'ai personnellement beaucoup apprécié le personnage d'Alice Woodbead, pour son caractère bien trempé , son humour inégalable et sa force indéniable. 

Alors certes , quelques longueurs sont à déplorer , et le personnage principal, n'est pas pour moi celui qui sort du lot, mais ce roman se fera sans aucun doute une place intéressante dans la rentrée littéraire. Avis aux amateurs.

Ma note: 15/20

Tag(s) : #John Boyne
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