Résumé:
Pukatapu, c’est un paradis de sable blanc, de corail et de cocotiers perdu dans le Pacifique, à des milliers de kilomètres de Tahiti. Le long de ses eaux turquoise, une poignée de maisons colorées abritent quinze hommes, neuf femmes et, étrangement, pas un seul enfant.
Lilith, photographe, et Maema, journaliste à La Dépêche de Papeete, y effectuent un reportage sur les conséquences du réchauffement climatique. Elles croient avoir trouvé l’éden, jusqu’au jour où, sur la plage, Lilith découvre une petite main coupée.
Mais sur l’îlot, nulle trace d’un cadavre et personne ne manque à l’appel…
Mon avis:
Merci à Netgalley et aux éditions Robert Laffont pour cette lecture. Aux premiers abords , je souhaitais découvrir ce polar pour son cadre. En effet, un polar se déroulant sur une atoll en plein coeur du Pacifique est une première pour moi dans le genre.
On découvre donc un duo d'enquêtrice pour le moins original, constitué de Lilith et Mamea. Ces deux journalistes envoyées pour rédiger un article sur la future disparition des atolls. Mais très vite, lorsqu'une mais est retrouvée , la situation se dégrade et l'enquête commence. D'ou provient ce corps ? et qui est-il ?
Même si le pitch avait tout pour plaire, je dois bien avouer que je reste sur ma faim après cette lecture. Pour deux raisons: la première , le peu d'exploitation qu'il est fait des personnages. on reste très en surface, et les indices sur chacune d'entre elles, sont au final très minces. On a donc du mal à s'attacher à elles, et à se prendre d'empathie pour leurs histoires.
La deuxième raison est l'histoire en elle-même. Même si certains aspects, rattachés à l'histoire de la France sont intéressants, l'ensemble reste un peu trop superficiel à mon goût, et c'est bien dommage !
Au final, un polar que je ne retiens que pour le voyage qu'il m'a fait accomplir dans une région du monde que je ne connais pas.
Ma note: 11/20