Le chaman du Pacifique de David Perroud

Résumé:

Aphrodite, la première intelligence artificielle globale a pris son envol au coeur des processeurs de la Silicon Valley. Si cet événement peut sembler anodin pour le non-initié, Julie, sa jeune conceptrice, découvre que le monde tel que nous le connaissons aujourd'hui est sur le point de basculer. Est-ce pour cela qu'une série de hasards rassemble Daya, navigateur-chaman d'une île isolée du Pacifique, et la jeune scientifique ? Comme si quelqu'un avait choisi ce coeur pur, connecté aux esprits et à la Conscience, pour guider Julie face à ce qui deviendra bien malgré elle, le plus grand défi pour la survie de l'humanité. Sommes-nous à l'aube du transhumanisme, ou notre nature profonde peut-elle encore nous sauver ?

mon avis:

Merci aux éditions Jouvence pour cette lecture. L'occasion pour moi de découvrir David Perroud, à travers ce roman à la croisée des genres. 

On fait la connaissance de Julie, jeune mère célibataire et programmatrice de génie. Elle a crée une intelligence artificielle au potentiel inégalé. Elle décide de lui apprendre le meilleur de l'humanité, mais très vite des IA opposées apparaissent, pas aussi bien intentionnées. 
Au milieu du Pacifique vit Daya, jeune chaman d'un peuple ancestral, qui sent qu'il doit parcourir le monde. 

Ces deux êtres, aux destins liés, vont se lancer dans une quête pour sauver l'humanité toute entière. Une quête entre science et mysticisme qui nous fait voyager. 

Ce roman est un véritable inclassable. Entre roman d'aventures, d'amour, histoire mystique ou scientifique, il passe tour à tour de l'un à l'autre, pour notre plus grand plaisir. 

La première partie de ce roman est tout simplement passionnante. La plume fluide de l'auteur et son récit basé sur l'aventure est très plaisant. La traversée de Daya, que l'on imagine vivre à ses côtés, déclenche un élan écologiste et fait passer ses messages. 

Par contre j'ai eu plus de mal avec la deuxième partie du roman. Quand la science laisse la place à un mysticisme débridé et omniprésent, mon esprit cartésien a eu plus de mal à suivre. CEtte partie vient donc un peu atténuer mon enthousiasme et c'est bien dommage. 

Ma note: 14/20