La menace Andromède de Michaël Crichton

Résumé:

L’HUMANITÉ EN DANGER !

En 1967, l’exposition à une bactérie d’origine extraterrestre – nommée Variété Andromède – décima presque entièrement une bourgade de l’Arizona. Pendant cinq jours, une équipe de scientifiques œuvra sans relâche pour endiguer l’épidémie qui menaçait de tout anéantir sur son passage…

Cinq décennies plus tard, un drone détecte une anomalie au milieu de la jungle amazonienne. La Variété Andromède est de retour ! Et elle a muté…

Réunis en urgence, scientifiques et militaires savent que le temps leur est compté. Le virus se propage et gagne du terrain.

Jusqu’à bientôt menacer toute forme de vie sur Terre…

Mon avis: 

Merci à Netgalley et aux éditions de l'Archipel pour cette lecture. Basé sur une nouvelle écrite en 1969, ce roman se veut une suite , basée sur les notes laissées par l'auteur, et reprises par Daniel H. Wilson. 

On découvre donc une équipe de scientifique internationale , sont le seul but est de trouver un moyen pour vaincre une bactérie baptisée Andromède, dont l'objectif semble être la destruction de l'espèce humaine. C'est donc une course contre la montre effrénée qui s'engage, entre cette bactérie destructrice, et l'humanité. Qui va l'emporter ? 

Ce thriller est pour le moins troublant à plusieurs niveaux. Tout d'abord dans sa présentation, car rédigé tel un journal de bord, il nous plonge en plein coeur de l'action, on a parfois l'impression de faire partie de l'équipe. Equipé, constituée de personnages, très variés et hauts en couleurs, qui porte en elle la palette d'émotions de l'âme humaine: compassion, empathie, jalousie , vengeance.... tout y est.  

Par le sujet ensuite, qui flirte dangereusement avec l'actualité, cette bactérie tueuse se révélant pleine de mystère, d'où le regain éprouvé pour cette lecture , en cette période si particulière. 

Enfin pour son côté doux-amer, car même si cette lecture est prenante et m'a plu, le fait que ce ne soit pas Michaël Crichton qui en soit l'auteur, laisse planer un soupçon de regret. Daniel Wilson fait un bon travail de reconstitution et de rédaction, mais il manque par moment la patte de l'auteur, que j'appréciais particulièrement. 

Ma note: 15/20