
Résumé:
Mars 1945, un palace abandonné des Alpes autrichiennes, un écrivain, disciple d'Ezra Pound et, comme lui, zélateur du fascisme, entreprend de couvrir les murs et les plafonds du récit de sa prodigieuse existence. Aux échos de la Chine de 1924 vont se succéder ceux de l'Angleterre et de la France de 1936, puis des Bahamas en 1942. Dans cette fresque décadente et perverse, des personnages insensés, souvent empruntés à la réalité, comme Ribbentrop, Hess, Lindbergh, Hemingway, et surtout ceux qui vont devenir le duc et la duchesse de Windsor, se croisent et se mêlent.
Mon avis:
Ce roman est une réédition de l'oeuvre de Timothy Findley. On fait la connaissance de Mauberley , écrivain et farouche fachiste qui vient prendre ses quartiers dans l'Elysium Hotel, lieu de quelqu'unes de ses aventures. Mais vite rattrapé par son passé, il va livrer d'une manière indirecte, l'histoire d'une vie qui n'est pas si simple qu'il n'y parait.
Ce roman me laisse une sensation mitigé. Dans un premier temps, il a fallu réussir à se décrocher du résumé, puisque le récit n'a pas vraiment lien avec celui-ci.
J'ai également eu un peu de mal avec la construction originale de ce roman. Car même si l'alternance des époques et des narrateurs, est une ficelle bien souvent employée, le manque d'indices laisse ici un peu perplexe au début. J'ai eu du mal à me situer par moments.
Mais une fois passée au-dessus de ces éléments, je me suis laissée happée par le récit pour le moins inhabituel de ce héros qui n'a rien pour l'être. Le récit du passé de cet homme que l'on découvre à travers ses écrits, conté par un narrateur extérieur, embarque le lecteur par son rythme soutenu , qui ne laisse pas respirer. Et même ce héros peu recommandable, ouvre un questionnement sur la réaction de chacun , face à la guerre. Alors au final, chacun se fera son idée.
Ma note : 12/20
à lire si: vous aimez la difficulté, les fictions historiques
à ne pas lire si : vous souhaitez une lecture simple, facile, n'aimez pas les héros aux actions contestables.