L'italienne qui ne voulait pas fêter Noël de Jérémie Lefebvre

Résumé: 

Francesca a quitté Palerme pour étudier la littérature à la Sorbonne. Suite à un défi amoureux, elle relève le pari d’annoncer à sa famille qu’elle ne réveillonnera pas avec eux : en quoi cela poserait-il problème dans sa famille athée, de gauche, respectueuse de la liberté de chacun ? Mais c’était oublier l’importance de Noël dans la Péninsule…

Comme au début d’un film d’horreur, Francesca débarque à Palerme sans se douter un instant des catastrophes qui s’apprêtent à déferler sur elle. Sa mère, son père, son frère et sa sœur vont, tout en prétendant accepter ses choix, s’employer à la faire changer d’avis, et recourir aux moyens les plus loufoques et les moins loyaux… Cette plongée cocasse dans une famille sicilienne d’aujourd’hui ne serait-elle pas aussi une exploration de nos propres névroses, de notre rapport à la tradition, à l’appartenance – et à la gastronomie ?

Une subtile comédie à l’italienne qui joue avec les clichés des névroses familiales, de la France et de l’Italie.

Mon avis: 

Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Castel pour cette lecture. 

Ce petit roman sans prétention n'est autre qu'un feel-good qui se lit vite et qui laisse une impression très plaisante. 

On rencontre donc Francesca, étudiante sicilienne venue suivre un cursus universitaire en France. Et suite à un pari avec un ami, elle s'engage cette année à refuser de passer Noël dans sa famille. Sauf que sa famille n'a pas dit son dernier et va déployer toutes ses armes pour parvenir à ses fins. 

Le moins que l'on puisse dire c'est que ce roman est drôle, rocambolesque voire même picaresque. Il offre une galerie de portraits plus caricaturaux les uns que les autres, au point d'en être jubilatoire. Mais on reconnaitra tous , qui un cousin , qui un frère, qui une mère , dans ses excès et ses manies. 

En donnant la parole à une héroïne dans l'autodérision la plus compléte, l'auteur livre un roman drôle et touchant sur la famille , dont je ne regrette au final, la conclusion qui m'a semblé décevante. 

Ma note: 14/20