Résumé:
Au début, Ayumu a cru à des jeux innocents. Des moqueries, des mises au défi, des vols de babioles dans les magasins. D’autant que, pour lui, l’étranger venu de la grande ville, c’était un bon moyen de s’intégrer parmi ses nouveaux camarades dans ce petit lycée de province.
Et puis Ayumu a commencé à remarquer. Les humiliations, les punitions, les coups, tous dirigés vers le doux Minoru.
Alors Ayumu s’est interrogé : que faire ? Intervenir ? Fermer les yeux ? Risquer de se mettre les autres à dos ? Ne rien faire ?
Et l’Okuribi est arrivé, la fête des Morts. Et tout a basculé…
Mon avis:
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette découverte. Me voici donc partie au Japon, pour un roman court mais d'une intensité confondante. On y découvre Ayumu, ado comme les autres, qui intègre une nouvelle école, suite au déménagement de ses parents. Bien accepté et intégré , Ayumu, ne voit pas tout de suite la face sombre de certains de ses amis. Mais très vite ce qu'il prenait comme de simples blagues se révèle être bien plus que ça.
J'ai tout de suite été intéressée par le pitch de ce roman, car il rejoint des problématiques modernes, que je suis susceptible de croiser tous les jours. Avec un lyrisme tout japonais, et une plume qui impressionne par ces descriptions d'un réalisme saisissant, l'auteur nous plonge très vite dans l'enfer du harcèlement et de l'emprise psychologique. Les personnages sont forts, et bien marqués, ce qui rend l'attachement immédiat.
Une seule critique pour ce roman, il est beaucoup trop court...
Ma note: 17/20