Résumé:
L’homme qui nettoie rôde autour de nous.
Parmi nos déchets, il cherche des indices sur nos vies.
En particulier sur celles des femmes seules.
Une femme lui a fait beaucoup de mal enfant : sa mère.
La chasseuse de mouches, elle,
tente de sauver les femmes en péril.
Et elles sont nombreuses...
Surtout quand l’homme qui nettoie
rôde autour d’elles.
Mon avis:
Merci à Netgalley et aux éditions Calmann-Levy pour cette lecture.
Depuis sa sortie, je lis beaucoup de chroniques autour de ce roman parce que j'adore cet auteur. Aussi je voulais me faire une idée par moi-même.
On fait la connaissance de personnages invisibles: des vous et moi qui traversent la société sans qu'on les remarque. Ils sont l'homme qui nettoie, la chasseuse de mouches et la jeune fille à la mèche violette. Chacun d'entre eux n'a connu que la souffrance, la tristesse et la mort. Ils sont au fond de l'abysse du pire que peut connaitre l'homme. Et ils se débattent pour remonter à la surface. L'un en nettoyant, et en se plaçant en protecteur, l'autre en aidant les femmes battues, et la dernière en cherchant l'approbation de son père.
Le destin les lie tous les 3 , par une simple journée au bord du lac de Côme. Dans ce paysage paradisiaque, ils vont voir leurs destins changer...pour quel avenir ? à vous de le découvrir .
J'ai été immédiatement conquise par ces personnages, par leurs failles, leurs fragilités et leurs histoires. Même si leurs actions interrogent, dérangent et posent questions, on ne peut quand même pas s'empêcher d'éprouver de l'empathie. On est mal à l'aise quand on découvre les différentes étapes de leurs constructions. Comment grandir sereinement quand on subit le pire?
Comme d'habitude, Donato Carrisi ne prend pas de gants, avec ses personnages, et ce qu'il leur fait traverser. Il nous fait plonger littéralement dans l'abysse dont sont issus ses héros. On se sent pas à l'aise, mais on ne peut s'empêcher de tourner les pages, et de découvrir en alternant les narrateurs l'évolution qu'ils vont suivre. Le pire finalement se trouve dans la dernière phrase qui clôt le roman: "inspirée d'une histoire vraie".
C'est un nouveau tour de maître, pour le maître du polar noir italien.
Ma note: 20/20