Résumé:
Darra, banlieue de Brisbane, 1985. Eli, bientôt 13 ans, grandit entre une mère toxico, un grand frère mutique et, en guise de baby-sitter, l’un des anciens prisonniers les plus célèbres d’Australie : Arthur « Slim » Halliday. Mais Eli ne connaît rien d’autre et, en l’absence de son père biologique, peut compter sur les « good bad men » qui l’entourent : son beau-père Lyle, qui a plongé sa mère dans la drogue mais tente maintenant de l’en sortir ; Slim, que sa longue expérience en cellule d’isolement a rendu philosophe ; Gus, son frère, qui communique en écrivant dans l’air et semble avoir des talents de devin. Un jour, Eli découvre dans le pavillon familial une pièce secrète qui contient de la drogue et un mystérieux téléphone rouge : il suit
Lyle et comprend que celui-ci travaille pour un gang de trafiquants local. Furieux et fasciné à la fois, Eli demande à travailler pour lui…
Mon avis:
Merci beaucoup à Netgalley et aux éditions Harper Collins, pour m'avoir offert l'opportunité de découvrir ce roman.
On fait la connaissance d'Eli et d'August, deux garçons adolescents , issus d'une famille pauvre australienne. Avec un père absent, une mère qui donne tout pour ses enfants, et un beau-père aux activités illégales , les deux garçons essaient de se créer une place dans une société australienne bien loin de l'image d'Epinal que l'on nous montre.
Des rêves pleins la tête, et le coeur sur la main, Eli et August, vont essayer de se forger un destin à grands coups d'humanité.
Les thèmes abordés par ce roman ne sont pas faciles: la construction de l'adolescent, la violence, la drogue et l'argent.
Mais au milieu de tout cela , on en ressort avec un sentiment de plénitude et de joie. Car derrière tout cela, on sent une joie , un enthousiasme inattaquable, et une volonté à toute épreuve. Et c'est cette vague positive qui rend les personnages attachants et émouvants . Car au-delà des deux garçons que j'ai adoré, mon personnage préféré reste Slim,leur nounou, ancien taulard aux conseils avisés et à l'amour débordant.
Situé entre le roman d'initiation, le polar , et le roman sociétal, "Le garçon et l'Univers" fait entrer son auteur de plein pied dans le succès d'édition. On y retrouve d'ailleurs des touches personnelles , notamment son incursion dans le journalisme, qui lui permettent de donner sa plénitude.
Avec une plume agréable et fluide, un style poétique et affirmé, je n'ai aucun doute quant au fait que ce roman va faire parler de lui, récoltant les éloges dithyrambiques sur son passage.
Un roman addictif que je ne peux que vous conseiller de découvrir. Partez pour Darra, à la découverte de cette famille incroyable.
Ma note: 20/20